LES SOINS DE CHALEUR sont Créateurs de Lien.
Ils permettent aux infirmières de « prendre soin » grâce à un savoir-faire au plus près du patient. Ils donnent une dimension nouvelle au rôle propre infirmier et génèrent un mieux-être au travail. L’écoute, la chaleur humaine, le toucher bienveillant et l’usage de préparations aromatiques sont au cœur des soins.
La relation patient-soignant est un aspect fondamental de cet accompagnement. Ces moments de soins individuels créent un espace de rencontre, de dialogue et de confiance entre le patient et le soignant. Le patient se sent pris en compte dans sa globalité, apaisé dans sa vie psychique et émotionnelle. Il peut alors contribuer lui-même à son mieux-être, devient coresponsable de sa santé.
Les soins de chaleur permettent à l’homme de reprendre contact avec son corps et sa vie intérieure, avec la nature et son environnement. Ils fortifient l’état général, mobilisent les forces de régénération, soutiennent les processus physiologiques (fonction digestive, circulatoire, respiratoire, locomotrice…). Ils réchauffent, apaisent les peurs, l’anxiété, amènent une enveloppe protectrice et bienfaisante.
Le décret de compétence du 29 juillet 2004, relatif à l’exercice de la profession d’infirmier, définit le rôle et les missions de l’infirmier ou de l’infirmière dans le cadre de son rôle propre. Les soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie relèvent de ce rôle propre : L’infirmière ou l’infirmier peut élaborer, avec la participation des membres de l’équipe soignante, des protocoles de soins infirmiers relevant de son initiative. Les soins de chaleur apportent une réponse appropriée aux problématiques définies par les diagnostics infirmiers :
- Anxiété, peurs, angoisse face à la mort, perte d’espoir…
- Syndrome post-traumatique
- Risque de violence envers les autres et envers soi
- Troubles du sommeil
- Risque d’atteinte à l’intégrité de la peau
- Constipation, rétention urinaire …
- Risque d’infection
- Douleur chronique
- …
Ces soins s’intègrent à une pratique hospitalière ou libérale, peuvent être réajustés, s’adapter au rythme de travail des soignants et aux effectifs parfois restreints. Une riche collaboration peut se créer entre médecins, infirmières, aides-soignantes du service mais aussi avec les thérapeutes, les équipes mobiles de soins palliatifs ou d’accompagnement de la douleur.